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Coffrage / remblai / renforcement des parois contre les chutes de pierres et de blocs

Le coffrage / renforcement des parois avec des matériaux amortissant les chocs représente une mesure très efficace, car l’élément porteur est ainsi protégé en grande partie des effets directs des chutes de pierres. La couche d’amortissement réduit la force de poussée générée par la pierre en absorbant cette force sur une distance de déformation la plus longue possible. Le bois et certains matériaux synthétiques peuvent être utilisés comme amortisseurs. Les rondins de bois placés en avant du bâtiment vous permettront d'obtenir des solutions bien intégrées du point de vue architectural. Lorsque l’énergie des corps en mouvement est faible, une pile de bois peut constituer une mesure de protection suffisante.

La terre a un effet d’amortissement exceptionnel. Le remblai de parois extérieures sensibles aux chocs avec de la terre représente donc une solution élégante qui permet de lutter également contre des énergies de choc très importantes. Par contre, les remblais requièrent proportionnellement plus de place. Mais on peut pallier cet inconvénient en érigeant des constructions très raides en sol meuble armé de géotextile.

Pour renforcer les parois en béton armé des nouveaux bâtiments, augmentez leur pourcentage d'armature. Il est possible d’augmenter les épaisseurs de paroi, mais cette solution est rarement économique. La capacité d’absorption d’énergie augmente faiblement en regard du supplément de coût occasionné par les matériaux. Pour les constructions existantes, vous pouvez renforcer les parois avec une armature collée ou un complément d’armature combiné avec une couche de gunite ou de béton de parement. Les lamelles d’acier, caractérisées par une large zone de plastification, offrent une importante capacité d’absorption d’énergie dans le domaine plastique. Elles sont disposées verticalement – du sol au plafond – pour limiter leur longueur. En règle générale, les ancrages mécaniques (en effort tranchant ou en traction) doivent être dimensionnés pour la totalité de la force de rupture en traction des lamelles. Le béton rajouté doit avoir une résistance à l’arrachement minimale de 2,0 N/mm2. S’agissant des actions causées par les pierres et les blocs, il faut que les lamelles soient peu espacées afin de prévenir le phénomène de poinçonnement. Pour que ces mesures de renforcement déploient toute leur efficacité, il est important que la surface du béton soit rendue bien rugueuse au préalable.

Pouvoir d’amortissement de différents rondins de bois
S'applique aux dangers naturels suivants:

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