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Bons exemples

Il est possible de planifier et de mettre en œuvre des mesures de protection pertinentes et efficaces contre les dangers naturels sur tous les bâtiments, ce qui permet d'éviter un maximum de futurs dommages. Voici quelques exemples:

Lors de la construction d'un nouvel immeuble d'habitation, la protection contre les crues est conçue de manière à s'intégrer à l'architecture.

Afin d'éviter d'éventuels dommages ultérieurs, le maître d'ouvrage a entrepris une analyse du risque dès la planification : une crue telle qu'il en survient tous les 30 ans pourrait déjà causer de gros dommages matériels au sous-sol et dans le garage souterrain, car l'immeuble est situé dans une zone de danger.

Le bâtiment a été équipé de murets de protection du côté de la pente et de la rue. Dans les zones d'accès au bâtiment et au garage souterrain, les ouvertures nécessaires dans les murs sont équipées de portails de protection anti-inondation. Ces portails apportent non seulement une sécurité supplémentaire, mais confèrent également un bel aspect à l'immeuble grâce à leur intégration réussie dans l'ensemble architectural.

Après une averse de grêle, les parties synthétiques du toit sont remplacées – et correctement protégées.

Durant une violente averse de grêle, les plaques en polycarbonate arrondies à double paroi qui constituaient les impostes ont été entièrement détruites.

Après la pose d'une couverture en urgence, les impostes ont été remises en état dans les règles de l'art. Ce fut l'occasion d'y ajouter des grilles de protection contre la grêle.

En raison de la grande surface à couvrir, les frais liés à l'installation du grillage de protection se sont montés à seulement 200 francs par mètre carré d'imposte. L'établissement cantonal d'assurance a assumé 30 pour cent de ces frais. La réduction des dommages attendue durant les 20 prochaines années représente environ cinq fois le coût de la mesure de protection.

Le bâtiment d'un centre commercial était régulièrement endommagé par des crues, parfois gravement, le montant total des dommages atteignant plusieurs millions de francs.

Pour remédier à cette situation, le bâtiment a tout d'abord fait l'objet d'un concept de protection contre les crues, dont l'objectif était de maintenir en tout temps l'intérieur du bâtiment au sec. De plus, des compartiments de protection ont été définis, afin d'empêcher que tout le bâtiment soit mis en danger en cas de défaillance d'un élément de protection.

À cet effet, toutes les ouvertures par lesquelles de l'eau pouvait pénétrer dans le bâtiment ont été identifiées. Cet inventaire a pu être dressé à partir des connaissances disponibles sur les voies d'écoulement possibles et les profondeurs atteintes lors d'une crue centennale. Les ouvertures en question sont les entrées et les ouvertures d'aération du garage souterrain, les ouvertures pour les citernes à mazout, les puits de lumière, les galeries d'évacuation de l'abri anti-aérien, diverses fenêtres, l'entrée principale et quelques escaliers.

Les mesures partiellement mobiles de protection ont été réparties en trois priorités d'installation, en fonction du scénario attendu,. En cas d'événement extrême, il est admissible que le garage souterrain soit partiellement inondé. Cela peut se produire quand les mesures mises en œuvre ne suffisent plus ou s'il reste trop peu de temps pour ériger la ligne de protection extérieure.

Au niveau de l'entrée du garage, qui serait inondée en premier, une barrière de rétention automatique est installée. Différentes barrières amovibles sont utilisées pour les ouvertures qui ne sont inondées qu'après un temps suffisamment long pour procéder à la mise en place des protections. Les puits de lumière et les admissions d'air sont surélevés, les escaliers sont prolongés par un palier. Un plan d'intervention et d'alarme garantit que les mesures semi-mobiles de protection contre les crues peuvent à tout moment être installées rapidement.

Comment un garage au sous-sol qui ne peut pas être protégé contre les crues devient une cave étanche.

Lors d'une crue, le garage et le sous-sol d'une maison individuelle ont été inondés. L'eau s'est déversée depuis la rue directement dans le garage via son entrée et a rempli le sous-sol.

À la suite de cet événement, il est devenu indispensable de protéger le garage contre les crues. Mais son emplacement imposait de recourir à des moyens disproportionnés. Pour cette raison, le propriétaire a décidé de murer la porte du garage et d'en faire une cave. L'accès au garage a été comblé, tout comme l'espace créé – mais avec une pente dans la direction opposée à la maison.

Le bâtiment est ainsi désormais protégé de tout nouveau dommage lié à une inondation. Un nouveau garage a été construit de l'autre côté du bâtiment – à un emplacement surélevé, non menacé par les crues.

Les frais de transformation du garage initial se sont montés à environ 10'000 francs, dont l'établissement cantonal d'assurance a assumé 40 %. La réduction des dommages au bâtiment seul attendue durant les 20 prochaines années représente environ deux fois le coût de la mesure de protection.

Malgré sa situation dans une zone à risque de crues, un immeuble abritant plusieurs logements est mis à l'abri des gros dommages, grâce à une planification prévoyante.

Le lieu de construction d'un immeuble est situé dans une cuvette, où une hauteur d'eau de 1,5 mètre est pronostiquée en cas de crue.

En raison de la situation, tout le concept du bâtiment a été adapté au profil du danger. Ainsi, les appartements les plus bas sont situés au rez supérieur, nettement au-dessus de la zone de danger. De même, les fenêtres du sous-sol affecté ont été placées au-dessus du niveau potentiel de l'eau.

Seule l'entrée du garage reste dans la zone de danger. Elle est donc protégée par une barrière de rétention automatique.

Des mesures constructives relativement simples protègent durablement un garage souterrain contre les crues, sans qu'il y ait besoin de prendre des mesures d'urgence en cas d'événement.

Même si aucun dommage lié aux crues ne s'est jamais produit, le propriétaire d'un immeuble abritant plusieurs logements est conscient que de l'eau pourrait pénétrer dans le garage souterrain par l'entrée et atteindre aussi les caves. Outre le risque pour le bâtiment et les installations, des personnes pourraient être en danger.

Un bureau d'ingénieurs a donc conçu des mesures de protection adaptées. Pour que de l'eau ne puisse pas pénétrer dans le garage souterrain en cas de crues, l'accès est pourvu d'un monticule de 33 cm. De même, la place de parc est inclinée sur un côté, l'eau peut donc s'y accumuler sur 22 cm de profondeur avant de s'écouler par-dessus le bord de la place de parc. Ainsi, de l'eau ne peut pas s'écouler de la place de parc vers le garage souterrain en cas de crue. La mesure de protection choisie agit de manière permanente et aucune mesure technique supplémentaire n'est nécessaire.

Les frais pour cette mesure de protection se sont montés à environ 60'000 francs, dont l'établissement cantonal d'assurance a assumé 30 %. La réduction des dommages attendue durant les 20 prochaines années représente environ six fois le coût de la mesure de protection.

Grâce à un système qui remonte automatiquement les stores en cas de tempête, les dommages sont presque exclus désormais. Économies garanties.

De par l'exposition et les conditions d'utilisation, les stores d'une fabrique ont été endommagés pas moins de 11 fois en 25 ans lors de tempêtes. Des mesures de protection étaient donc nécessaires.

Les stores à lamelles sont disponibles dans différentes classes de résistance. Mais ils ne sont de loin pas aussi sûrs que les fenêtres et d'autres éléments de construction de l'enveloppe du bâtiment. Lorsqu'une tempête approche, les stores à lamelles doivent donc être remontés, même si personne n'est présent.

Des anémomètres nouvellement installés sur le toit mesurent désormais régulièrement la vitesse locale du vent et déclenchent automatiquement la remontée des stores à partir d'une valeur définie. Pour cela, il faut connaître la classe de résistance des stores, donc la vitesse admissible du vent. La sensibilité de la remontée automatique est ensuite définie sur la base de cette information. Il est également recommandé d'installer un mécanisme chauffant au niveau des stores pour que le système fonctionne sans problème en hiver également.

Les frais pour cette mesure de protection se sont montés à environ 2'500 francs, dont l'établissement cantonal d'assurance a assumé 40 %. La réduction des dommages attendue durant les 20 prochaines années représente environ trente fois le coût de la mesure de protection.

L'eau ne doit plus pouvoir pénétrer dans le bâtiment scolaire après de fortes pluies, grâce à des mesures de protection spécifiques au niveau des entrées.

L’évacuation de l’eau du préau du bâtiment scolaire est conçue pour se déverser dans un ruisseau qui passe à côté du terrain. Ce cours d'eau étant en crue suite à de fortes pluies, l'eau ne pouvait plus s'écouler du préau de l’école. L'eau a pénétré dans le bâtiment neuf par l'entrée principale et par une entrée annexe.

L'eau s’étant ensuite introduite dans les gaines d'installation au rez-de-chaussée, les parquets, armoires, portes et surtout des installations importantes ont été endommagés. Le montant total du dommage au bâtiment s’est élevé à 366'000 francs et les cours donnés en classe ont été fortement perturbés. Si aucune mesure de protection n'est prise, ce genre de dommage pourrait se reproduire 2 à 3 fois dans les 20 prochaines années.

Dans le cadre des réparations, une barrière de rétention a été installée au niveau de l'entrée principale et de l'entrée annexe. Les seuils des autres entrées annexes menacées ont tous été surélevés. Ainsi, aucune eau de surface ne peut plus pénétrer à l'intérieur du bâtiment. Au vu de la probabilité élevée de survenance d’un tel événement, ces mesures de protection relativement simples (investissement total env. 135'000 francs) offrent une protection efficace avec un rapport coûts-utilité de facteur 5.

Lors de la dernière inondation, l’eau est montée jusqu’à 1,5 m. Mais le bâtiment est maintenant paré pour la prochaine inondation.

Cette maison d’habitation et de commerce construite dans les années 80 se situe dans une vieille ville historique qui, à travers les siècles, a connu régulièrement des inondations à cause de la rivière voisine. La dernière inondation, mesurée à 1,50 m dans les rues de la vieille ville, a causé des dommages considérables au rez-de-chaussée et au sous-sol du bâtiment, ce qui a entraîné une interruption de l’exploitation commerciale située au rez-de-chaussée.

L’expérience de cette crue a poussé les communautés de propriétaires à planifier et à mettre en œuvre une stratégie globale de mesures de protection des objets. Les parois extérieures ont été rendues complètement étanches jusqu’à la hauteur d’inondation, les soupiraux ont été obturés, les tuyaux de ventilation du sous-sol ont été surélevés au-dessus de la hauteur maximale d’inondation. Pour la vitrine, un vitrage fixe résistant à la pression de l’eau a été installé et muni de joints étanches. Les fenêtres à battants sont désormais protégées par une vitre de protection. Les entrées sont équipées d’un système de batardeaux, qui peuvent être mis en place par les personnes responsables en suivant un plan d’alerte et d’intervention clairement défini. Un service d’alerte par SMS est assuré par la commune. Des conduites d’évacuation des eaux ont été équipées de vannes d’arrêt afin d’empêcher tout reflux. Au sous-sol, une pompe a été installée qui peut pomper l’eau vers l’extérieur. Le bâtiment dispose également d’un groupe électrogène de secours. De plus, le chauffage au mazout au sous-sol a été remplacé par un chauffage au gaz qui a été installé au rez-de-chaussée, au-dessus de la hauteur d’inondation. Les tableaux électroniques ont également été surélevés au rez-de-chaussée.

Une bosse au niveau de l'accès évite l’afflux d'eau vers le bâtiment

À deux reprises en peu de temps, le garage, la cave et la chaufferie d'une maison ont été inondés. Lors de pluies diluviennes, beaucoup d’eau s'est écoulée vers le bâtiment via son accès et s'y est accumulée, ce qui représente une situation de danger typique en matière de ruissellement de surface. Les gaines météoriques étaient surchargées depuis longtemps et malgré les sacs de sable placés dans l’urgence, de l'eau a pénétré dans le bâtiment au niveau du garage. Le chauffe-eau, le chauffage, une moto, une machine à laver, des portes et du mobilier sont devenus inutilisables. De telles inondations causent beaucoup de tracas et engendrent des charges importantes pour les personnes concernées. Les dommages au bâtiment et au mobilier peuvent facilement atteindre les 50 000 francs.

Les voies d'afflux de l’eau dans les environs ont été analysées et une solution simple et efficace a été trouvée. Pour 6500 francs, l'entrée a été dotée d’une bosse et de bordures. L’établissement cantonal d’assurance a soutenu le projet financièrement. Les habitants ne craindront plus les prochains orages.

Gérer consciemment le ruissellement de surface

Lors de pluies diluviennes, beaucoup d’eau s'est écoulée vers le bâtiment depuis le terrain agricole voisin et s'est accumulée contre les fenêtres du sous-sol, ce qui représente une situation de danger typique en matière de ruissellement de surface. La nouvelle installation de jardin a été dévastée et l'eau a pénétré dans le bâtiment par des fenêtres. Le sous-sol abritait plusieurs bureaux. Grâce à une intervention rapide, les dommages au bâtiment et au jardin ont été faibles, atteignant environ 2000 francs.

De fortes précipitations peuvent survenir en tout temps. Les propriétaires et l’établissement cantonal d'assurance ont trouvé ensemble une solution pour qu'un tel dommage ne puisse pas se répéter. Un petit corridor d’écoulement avec un « lit de rivière » artificiel et robuste permet à l’eau de s’écouler comme prévu sans causer de dommages. L’établissement cantonal d’assurance a soutenu financièrement cette mesure de prévention.

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